POUR UNE PROSPÉRITÉ DURABLE

On a besoin d'agir pour contrefaire les effets néfastes du réchauffement Planétaire. Le temps presse car les manifestations extrêmes du climat que nous avons connues dans les dernières années, et qui se sont encore intensifiées au cours de 2010, démontrent que nous serons tous touchés par cette situation dramatique. Or, les solutions que les pays signataires envisagent d’implanter nous affecterons pour des générations à venir.
La science prouve que l’activité humaine est une des principales causes de la destruction écologique. La science confirme que des espèces vont s’éteindre, que le niveau des mers va s’élever, que les rendements agricoles vont baisser dans beaucoup de régions, et plus encore. Tout ceci aura des répercussions importantes sur la santé des êtres humains.

Il est clair que notre vision purement économique du monde doit céder la place à une façon plus créative de générer notre prospérité collective. Nous devons développer des technologies plus propres, changer profondément nos pratiques d’entreprise et nos habitudes de consommateurs.

Pour ce faire, les leaders d’aujourd’hui auraient avantage à connaître les deux formes de gestion que le Harvard Business School appelle la
Théorie E et la Théorie O. Économique, la théorie E repose sur l’extraction maximale de la valeur d’une opération au bénéfice des actionnaires et pousse à une course insensée pour la dernière ressource. De son côté, la théorie O - organique - favorise la croissance des habiletés de l’entreprise pour performer dans le marché en ajoutant une valeur à l’organisation tout en tenant compte des volets environnementaux, économiques et humains.

Par exemple, les modes de gestion dérivant de cette théorie encouragent une vision créative, des structures adaptables, des équipes puissantes et une grande flexibilité. Éducative, innovatrice et financière, cette perspective organique se traduit par un investissement dans le capital créatif de la ressource humaine. Pour valoriser leurs actions, ces entreprises développent des scénarios gagnants pour tous et adhèrent à des stratégies de développement de la personne qui assurent les résultats.   

Totalement différent, le style de leadership des partisans de la théorie E est directif et vertical; le contrôle est sévère et l’optique purement financière incite à la réduction des coûts, recherchant la plus grande valeur possible de ses actions. Les modèles économiques ayant des objectifs purement quantitatifs, leurs stratégies « gagnant /perdant »négligent le processus au bénéfice des résultats, nonobstant leurs impacts négatifs. Pourtant, que dire des sommes mirobolantes que les compagnies d'assurance adeptes de la théorie E paieront en réclamations dûes à des désastres
dits naturels cette année...

Or sachant que notre survie collective passe par une écologie en santé et un environnement de qualité, la sagesse de la théorie
O est évidente : protéger la matrice qui nous nourrit.