LES GAGNANTS SE FIXENT DES BUTS!

Il faut comprendre la résistance humaine à se changer soi-même. Surtout que les défis auxquels nous faisons face le demandent. Par exemple, les experts jugent que le réchauffement climatique est notre plus importante menace et que nous devons tout faire en notre pouvoir pour rectifier nos erreurs. En moins de 100 ans de progrès ininterrompu, nous avons pratiquement détruit l'équilibre de la Biosphère. Il est clair que nous ne pouvons pas continuer comme dans le passé. Ça serait de l'auto-sabotage...

La résistance à se changer est moins un manque de vouloir qu'une manifestation de l'Auto-Préservation, le 5ième de 9 «Principes de Gestion Créative dans la Nature». Il nous indique que les systèmes complexes se voient comme des formes idéales, et qu'ils cherchent à se maintenir intègre - en forme et en fonction - à travers le temps.

Or, fidèles à notre nature créative, depuis quelques années nous avons fait des efforts pour fixer et atteindre des objectifs visant à renverser la situation du réchauffement. La résistance était palpable. Comme pour le protocole de Kyoto, certains grands joueurs se sont éloignés, citant la peur de ralentir l’économie comme excuse.

C’est pourtant ce genre d’attitude qui nous a menés au bord de la catastrophe. Dans la Nature, toutes les idées n'ont PAS la même valeur. Quand il FAUT changer, n'importe quelle idée suggérant de continuer dans la même direction n'a aucun bon sens. Comme l'ont dit Einstein et Franklin avant lui - faire les mêmes choses de la même manière et s'attendre à des résultats différents est une illusion.

Il faut gérer le changement: on doit le planifier, se fixer des buts et actualiser nos plans. Même si les gens savent que d’avoir des buts est une clé du succès, la plupart résistent à en fixer pour une variété de "bonnes" raisons.
Cependant, si nous reconnaissions nos résistances, peut-être pourrions-nous mieux les transcender.
Examinons-en quelques-unes :

  1. Des attentes irréalistes – Tomber dans le piège “d’attendre le miracle” encourage l’inaction. La pensée magique nous amène à croire que “quelqu’un ou quelque chose” nous sauvera à la dernière minute. Cela nous évite de prendre la responsabilité d’établir des objectifs et de travailler à les réaliser.

  2. La prévisibilité – Menaçés par le changement et prévoyant qu’il va déranger, et peut-être nous rendre inconfortables, nous préférons tolérer une situation que de changer pour l’améliorer.

  3. Le conditionnement – Si on agit d’une certaine façon à quelques reprises, cela se transforme rapidement en automatisme ou en réflexe conditionné. La plus grande limite à l’adoption d’une meilleure habitude est donc l’habitude actuelle.

  4. La colère – De pointer du doigt, et d’être contre les choses et les gens, nous enlève la responsabilité d’agir et justifie notre inaction.

  5. La peur de perdre – On ne se fixe pas d’objectifs par crainte de perdre ce qu’on a déjà, de ne pas les atteindre, ou d’être critiqués ou punis si on ne les atteint pas.

  6. La peur du succès – Ironiquement, on ne se fixe pas de buts parce qu’on croit ne pas pouvoir gérer le succès si on les atteint.

  7. Des buts irréalisables – Des objectifs trop ambitieux inhibent l’action, l’excuse devenant le résultat car : “ Ce but est inatteignable, alors pourquoi essayer.”


Se fixer des buts ne doit pas être un travail difficile ni ennuyeux mais devrait être aussi excitant et amusant que de planifier une fête. En fait, pendant que nous travaillons à atteindre un but, il travaille aussi pour nous. Nous ne pouvons donc pas perdre car c’est ce travail qui nous rapproche de notre plein potentiel créatif.